Au P. Albert Patfoort
« Ce vitrail m’aspire » 

Ascension d’églantines
et un léger souffle
frôle les fenaisons :

l’âme
entre terre et ciel
prête l’épaule à l’été
comme en suspens.

Plus d’un siècle
à quitter lumière et vérité
que cet ultime soupir transpose :

le voici né à l’éternité

à cette coulée de présence
qui prend visage de l’Aimé.

Limpide, ce silence
où l’eau changée en vin
et le pain en parole
désormais en l’Amour reposent.

Christine Keller
(juin 2013)